
- La marine dans la dissuasion nucléaire en France -
Plus de 50 ans d’une totale disponibilité, près de 500 patrouilles témoignent de l’engagement des forces sous-marines dans la mission de dissuasion.
La constance dans la volonté politique de notre nation se trouve justifiée alors que menaces nucléaires sont évoquées lors du déclenchement de « l’opération spéciale » par la république de Russie.
Il apparaît dès lors utile de rappeler le maintien au meilleur niveau de la composante de la force de dissuasion contre vents et marées et dans une stricte suffisance. Occasion opportune est ici donnée de présenter l’organisation de la force océanique stratégique et de ses composantes.
Biographie
Le contre-amiral Dominique Salles quitte le service actif en 2006 après 35 années majoritairement consacrées à une carrière sous-marine.
Ayant servi à l’état-major de la marine, il sera aussi affecté, à deux reprises, en Grande-Bretagne : une première fois au sein de l’OTAN comme spécialiste sous-marinier dans une équipe d’analyse puis, ultérieurement, comme chef de la mission militaire près le commandement Est-Atlantique de l’Otan.
Retiré à Brest, il est l’un des rédacteurs de l’Encyclopédie des sous-marins français et a présidé pendant huit années l’Association Générale des Amicales de Sous-mariniers (AGASM).